Des apparitions à suivre depuis chez vous
Que font les artistes quand ils sont confinés ? Ils créent, répètent, inventent, travaillent… à défaut de pouvoir jouer sur scène devant leur public. A l’image d’Arthur Nauzyciel, le Directeur du TNB, qui propose pendant le Festival Fantôme une série de podcasts autour de la création de « Mes Frères » avec Pascal Rambert. Un rendez-vous programmé avec d’autres dans le cadre du Festival fantôme du 10 au 21 novembre.
D’autres apparitions seront proposées sur le site https://www.t-n-b.fr/ A travers des interviews, podcasts, captations, journaux de création, le Festival « se déploiera par bribes, échos, fragments, réminiscences, fantasmes et rêveries ». Une version fantôme qui fait référence à d’autres absences. « Quand un tableau est absent, ou un livre dans une bibliothèque, on nomme « fantôme » sa fiche placée dans les rayonnages signalant l’ouvrage indisponible… » explique l’équipe du TNB.
Quand les acteurs jouent en visioconférence… c’est Splendid’s
Parmi les propositions de cette 4ème édition réinventée, une performance sera à vivre en live, gratuitement sur le web : la pièce Splendid’s de Jean Genet est un écho au premier confinement. Lorsque les frontières ont été fermées en mars dernier, Arthur Nauzyciel et les acteurs américains avec qui il travaille depuis 2008 et la création de Julius Caesar aux États-Unis en 2008, décident de répéter leurs textes sur une plateforme de visio-conférence. Une expérience que vous pourrez suivre chez vous depuis votre ordinateur ou votre smartphone, les 17, 18 et 19 novembre (inscriptions sur le site).
Journal de création du premier marching band rennais
Parmi les autres temps forts qui devaient rythmer le festival TNB, la création du premier marching band rennais. Le Marching band Roazhon project, dont la genèse sera à découvrir à travers un journal de création, en attendant de pouvoir suivre ce projet participatif dans les rues de la ville.
Hors les murs, le festival fantôme s’accordera aussi une escale hors du théâtre, à la gare de Rennes, où Albin de la Simone, artiste associé du TNB expose ses carnets et dessins de tournée, visibles également sur le site web du TNB.
D’autres propositions sont programmées pour plonger dans les coulisses de ce lieu de création qu’est le TNB. Malgré le contexte, comme le rappelait le directeur du TNB lors de la présentation du Festival dans sa forme initiale, on a plus que jamais besoin du spectacle vivant, « pour s’évader, explorer d’autres mondes, s’arracher du réel et être quelqu’un d’autre ».
