Natif de Saint-Malo, Christopher Couzelin a suivi des études de médecine puis de biologie cellulaire à Rennes. Mais il n’y vit pas. « J’habite un petit village aux portes de la forêt de Brocéliande. Je prends le TER matin et soir. C’est rapide. Dans ma campagne, je me sens ailleurs. On dirait l’Écosse... La forêt de Brocéliande n’est pas spectaculaire mais l’imaginaire fantastique donne du relief aux paysages ».
Christopher est cependant toujours heureux de retrouver sa ville. « Rennes a tous les avantages d’une grande ville sans ses inconvénients ». Concrètement ? « Il y a un métro, plusieurs universités, une grande bibliothèque... Mais c’est aussi une ville propre et sûre où se mélangent bien les styles, les âges et les populations. Cette mixité me plaît ». Mais encore ?
« On a fait attention à ne pas créer de ghettos de riches, de pauvres, de jeunes, d’immigrés, d’artistes… La convivialité et l’ouverture résument bien l’esprit. Il y a de la place pour s’exprimer. Mais on n’est pas grande gueule. On reste simple. Et on travaille ».