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Musique
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À 15 ans, il quitte l’Angleterre pour la France. Puis Paris, Londres, Nantes et enfin Rennes. Autant de villes et de scènes d’où émergeront des rencontres et des collaborations musicales qui dessineront l’univers particulier de son projet solo. Chanteur puissant et envoutant, avec un romantisme chevillé au corps et une voix forte et aérienne, le jeune artiste et ses chansons en montagne russe sont à la recherche, dans la lignée de Jeff Buckley et Kate Bush ou plus récemment Phoebe Bridgers ou Hozier, d’une émotion complète. Kat White faisait partie cette année de la promotion 2024 de la Tournée des Trans. Il investira en quatuor la scène du Grand Huit.
En arrivant à Nantes, puis à Rennes, Kat White se plonge dans les scènes existantes, multipliant les expériences en tant que chanteur avec Namas (jazz), The Erikson Project (RnB), Go Slowly (rock alternatif), The Diggers Trio (jazz), Sarah Kay Trio (jazz). L’artiste fréquente assidûment le Conservatoire de Rennes puis le Centre des musiques Didier Lockwood (CMDL), laissant grandir son émancipation artistique pour développer sa propre identité musicale. Il bâtit une collection de chansons folk pop, au chant et à la guitare, développant cette voix dense aux mélodies acrobatiques. Des chansons d’une justesse et d’une sincérité étonnante, qui évoquent les ruptures, les disparitions, les fantômes, les lieux que l’on chante plus que l’on visite, des lieux perdus et retrouvés, des lieux souffrants et soignés. Entre errance et déracinement, finesse et cris, lâcher prise et précision, sa voix claire et puissante évoque tour à tour et en pleine maîtrise, le folk de Nick Drake, le country-blues des plaines ou la mélancolie de la British pop. En attendant la sortie de son premier album, les singles Ghosts, A Little different, Nothing to prove et John O’Groats prouvent l’ampleur du travail effectué avec son trio sur les arrangements. Un genre de frisson à l’état brut, empli de délicatesse.